ArticlesSaison 5

Lutter contre l’effacement de l’Autre. Comment les initiatives de paix dépassent les frontières ?

Mona et Lital se regardent, et, dans leurs yeux, on peut lire un amour sororal très politique. L’une a grandi dans une famille juive israélienne, l’autre dans une famille palestinienne israélienne. Ensemble, elles agissent pour soutenir les communautés les plus défavorisées. Elles le font sans mettre de côté les inégalités profondes qui les divisent. L’amitié qu’elles partagent, leur lucidité politique, sont des exceptions dans un pays où les frontières aussi bien physiques que symboliques empêchent souvent toute interaction. En Occident, on oublie la diversité des situations et la pluralité des frontières qui divisent et morcellent les populations dans la région. Par exemple, une frontière internationale partage Jérusalem ouest et est. Une frontière symbolique, dans les villes mixtes, comme à Lod ou Ramleh, sépare les populations d’origines palestiniennes, des populations juives. Des frontières physiques avec des checkpoints et un mur, séparent les habitant·es d’Israël des habitant·es de la Cisjordanie ou de Gaza. Derrière ces différentes situations, aussi plurielles que complexes, notre idée est de découvrir comment des actrices et acteurs de terrain essaient de s’affranchir de ces frontières, comment ces personnes outrepassent des règles établies par avance et vont créer du lien entre deux populations qui vivent plus que jamais séparées ? Là où l’effacement de l’autre fait loi, là où les inégalités sont criantes, quelles sont les stratégies pour contrer les frontières ? 

Reconstruire une vraie mixité au sein des villes dites mixtes 

Ce qui s’est passé en mai 2021 est peut-être l’événement le plus inquiétant de ces cinq dernières années pour l’avenir d’Israël. Louis Imbert titrait son article dans Le Monde “À Lod, épicentre des émeutes en Israël”. Après la mort de Moussa Hassouneh, 29 ans, les quartiers les plus précaires de Lod, ici palestiniens, se sont embrasés. Le seul bâtiment public épargné a été le centre culturel. Imaginez-vous les synagogues brûlées, les véhicules brûlés, des cimetières brûlés et des commerces brûlés. La ville est alors en cendres. Lod, représente seulement 77 000 habitant·es, dont ⅔ de juifs et juives Israëlien·nes et ⅓ de Palestinien·nes de citoyenneté israëlienne. La ville est dite “mixte” mais certain·es habitant·es n’habitent pas dans les mêmes quartiers, il existe des frontières ethniques et religieuses au cœur de la ville, même si Lod est une des villes où certains immeubles sont encore mixtes. Ajoutez à cette ségrégation spatiale, le facteur pauvreté, et vous comprenez mieux la situation. Sur une échelle de 1 à 10 de pauvreté, le quartier où les émeutes ont commencé, est à 10, c’est l’un des plus pauvres d’Israël. Pour les populations palestiniennes, il est impossible de trouver d’autres logements, de part le faible parc immobilier et la pauvreté ici héritée.

Une solution innovante que nous avons étudiée revient à l’association Jindas, créée et dirigée par Avital Blonder. Avital propose une solution urbanistique au conflit israélo-palestinien, interne à Israël, à Lod et dans les villes mixtes. Elle veut reconstruire et réhabiliter le quartier pour les populations les plus précaires en évitant un processus de gentrification qui reviendrait à repousser, encore une fois, les populations palestiniennes et israéliennes pauvres en dehors de la ville. Pour créer une réelle mixité au sein des immeubles, autant économique, sociale qu’ethnique ou religieuse, Avital a plusieurs solutions. Les appartements des immeubles ont un prix en fonction du revenu des familles et certains sont à vendre, d’autres à louer. Les constructions s’accompagnent d’une rénovation des biens publics ainsi que des écoles. L’ objectif n’est donc pas de dépasser les frontières entre populations arabes et juives, mais d’abolir les frontières entre les quartiers. Pour maintenir le vivre ensemble, le concierge sera un·e habitant·e de l’immeuble et une “équipe sociale” composée entre autres d’un·e assistant·e social·e, d’un·e infirmier·e est mise à disposition. Le projet sort de terre en ce moment même et a été financé par la mairie et des partenaires privés. Avital veut abolir la frontière symbolique qui sépare ces populations, reconstruire une réelle ville mixte, permettre la rencontre grâce à l’urbanisme.

Jérusalem, une frontière internationale à comprendre et à investir

Beaucoup d’habitants et d’habitantes et de Jérusalem ouest ne connaissent pas grand-chose de la réalité des populations vivant à l’est. Rappelons que selon Israël, l’est de Jérusalem a été annexée en 1967 mais pas selon le droit international. C’est pourquoi l’association Ir Amim propose des visites de Jérusalem Est à des habitant·es et des touristes pour mieux comprendre les dynamiques spatiales à l’est de la ville. Nous avons pu réaliser une visite avec l’association. Elle est à ce jour, celle qui possède le plus de connaissances et d’expertise sur le terrain. Notre guide nous a expliqué la réalité des populations palestiniennes et leur difficulté pour accéder à des permis de construire. Leurs constructions sont donc bien souvent illégales et démolies par la mairie du “grand Jérusalem”. De nombreux mécanismes repoussent les Hiérosolymites palestinien·nes en dehors du “grand Jérusalem” en plus des expropriations forcées, par exemple, les infrastructures et biens publics ne sont pas entretenus de la même manière. Les routes sont meilleures dans les colonies juives que dans les quartiers palestiniens. La limite de hauteur pour la construction des immeubles sur les terrains palestiniens n’est pas la même que dans les colonies juives. Imaginez que je puisse construire un immeuble de deux étages sur mon terrain parce que je suis palestinienne et qu’à côté de moi, un immeuble de dix étages se construit. On comprend dès lors la colère des résident·es de Jérusalem Est palestinien·nes. Les populations palestiniennes doivent progressivement quitter l’est de la ville. Petit à petit, les colons gagnent du terrain pour créer un grand Jérusalem avec plus de 70% de la population juive israélienne. Toutes ces informations ne sont pas connues de la plupart des Israëlien·nes et c’est pourquoi  Ir Amim  sensibilise chaque jour à la question en renouvelant tous les jours ses données. Ici, lutter contre l’effacement de l’autre, c’est lutter contre l’ignorance de la condition d’inégalité, c’est permettre à des groupes de visiteurs et visiteuses de dépasser la frontière symbolique et internationale qui existe entre Jérusalem Ouest et Est, bien souvent une frontière de méconnaissance. 

La sensibilisation est un premier pas mais elle ne permet pas encore la rencontre et notre objectif, c’est de découvrir si cette rencontre est possible. Nous avons justement passé un Iftar, une rupture de jeûne de Ramadan dans un lieu unique à Jérusalem : Feel Beit. Ce centre culturel propose aux résident·es, de venir s’échapper par la culture et permet la rencontre des populations de Jérusalem Est et Ouest. La culture palestinienne vit dans cet espace où la mixité est le fer de lance. Lors du dîner, nous étions assises à côté d’une hiérosolymitaine palestinienne qui nous expliquait la difficulté qu’elle rencontre à accéder à la citoyenneté israélienne, alors qu’elle a déposé le dossier, il y a cela quelques années. Les démarches administratives sont très fastidieuses pour ces populations aujourd’hui. Par exemple, le regroupement familial n’est pas possible. Si un·e résident·e de Jérusalem veut vivre avec un·e résident·e de Cisjordanie occupée, il ou elle doit aller vivre en Cisjordanie occupée. Le couple ne peut pas pour l’instant rester à Jérusalem Est. Après ce dîner passionnant, la soirée a continué avec des danses et des musiques palestiniennes par le groupe “Angel’s Rendezvous”. La culture palestinienne se réinventait et s’actualisait sous nos yeux entre des hiérosolymitain.es juifs, juives et palestinen·nes. Les chants étaient palestiniens et la danseuse s’appropriait les danses des derviches tourneurs de spiritualité soufie. Non seulement la frontière de la rencontre était abolie mais aussi la frontière des cultures et des spiritualités.  

Enfin, les actions les plus belles sont bien souvent celles qui dépassent la rencontre pour se battre ensemble pour l’égalité de tous et toutes. Nous avons rencontré Daniel et Nadine de l’association The Jerusalem Intercultural Center. L’organisation réalise de nombreuses actions interculturelles et interreligieuses. Elle est aussi un point d’accès au droit pour les résident·es palestinien·nes, pour des cas de demande de regroupement familial et pour un meilleur accès à des choses assez simples comme l’éclairage public. On peut aussi citer l’association Standing Together qui proteste très souvent avec des Palestiniens et des Juif et Juives israélien.nes pour le droit des populations palestiniennes. Ces activistes comprennent alors la frontière symbolique qui les divise en termes d’équité et de justice. Pour abolir cette frontière, ils et elles mettent en avant des valeurs communes comme les droits humains et l’égalité. 

Derrière le mécanisme effacement de l’autre, l’oubli de soi 

Voyageons encore un peu et passons de Jérusalem à la Cisjordanie. La Cisjordanie est partagée en trois zones A, B et C. Zone A sous autorité palestinienne, zone C sous autorité et contrôle de l’armée israélienne, zone B sous contrôle de l’armée israélienne mais sous autorité palestinienne. Comme à Jérusalem est, les populations palestiniennes sont repoussées de manière directe ou indirecte vers la zone A. C’est pourquoi certaines associations parlent de nettoyage ethnique. Nous avons réalisé une visite des collines au sud d’Hébron avec l’association Breaking The Silence et on vous encourage à aller sur leur site internet si vous voulez plus d’informations. Les actrices et les acteurs de paix ont des stratégies différentes en Cisjordanie et la diversité de leur pratique et de leur vision est édifiante. 

D’abord, nous sommes allées à la rencontre de l’association Roots, qui permet la rencontre de deux populations qui vivent côte à côte mais plus que jamais séparées : les Israéliens et Israéliennes des colonies et les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie occupée. Hanan Schlesinger, le fondateur de l’association nous raconte leur travail  sur les narratifs et leur lutte contre la concurrence victimaire en ne mettant pas de côté les inégalités profondes qui divisent les deux populations. L’association a plusieurs centres où cette rencontre complètement folle a lieu via des évènements partagés comme des Iftar et des moments de dialogue plus profonds. L’objectif n’est pas qu’un camp change l’autre mais que les deux narratifs soient tout d’abord connus puis compris à l’échelle locale. Par exemple, d’une part, les juifs et juives partagent leur attachement à la terre d’Israël, leur droit à cette terre et l’enjeux sécuritaire qui existe en Israël, d’autre part les Palestiniens et Palestiniennes partagent leur récit d’exil, leur tristesse d’être sans arrêt comparé·es à des terroristes et leur expérience des check-points et de l’occupation. Pour certain·es Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, c’est la première fois qu’ils et elles parlent à des Israéliens et Israéliennes qui ne sont pas de l’armée. J’aime beaucoup la phrase du rabbin Froman, cité par un ami franco-israélien : “J’appartiens à cette terre mais la terre ne m’appartient pas.” L’attachement des juifs et juives à cette terre est donc mis en avant sans que cela soit synonyme de violation des droits pour les Palestiniens et Palestiniennes. Que la solution soit, un, deux États ou une coalition, Roots a bien compris que depuis la faillite des accords d’Oslo, le processus politique est bloqué des deux côtés, que la paix n’adviendra que par des initiatives de terrain et le changement du rapport des populations. Hanan soutient par exemple à côté de Roots, l’initiative “Eretz Lekoulam”, une initiative qui prône une coalition comme l’Europe entre Israël et la Palestine. Pour Roots, dépasser les frontières, ce n’est pas oublier les deux narratifs, c’est même les reconnaître tout en reconnaissant les droits de chacun et chacune. 

Ensuite, avant même de se préoccuper de la rencontre, certain·es activistes, ont décidé que la priorité était de soigner les plaies de la frontières. Nous avons été accueilli à Bethléem par Tarek de l’association Wi’am. Ce centre culturel propose des activités à des jeunes palestinien·nes comme des camps d’été mais aussi des médiations au sein de la communauté en cas de conflits et de violences. Tarek nous explique qu’il a déjà été facilitateur pour des initiatives de dialogue entre des Palestinien·nes et des Israélien·nes, mais que ces moments de débat causaient de nombreux préjudices aux Palestinien·nes notamment psychologiques. En effet, les traumatismes subis par les populations palestiniennes sont nombreux et il est difficile pour eux et elles de partager ces récits de vie, ces récits de violences quotidiennes notamment lors des check points, développe Tarek. Donc, pour lui, l’important c’est de soigner les plaies causées par la frontière, le mur, les checkpoints et la prison. Aujourd’hui, la jeunesse palestinienne est désespérée et 80% des jeunes veulent quitter la zone. Rappelons que plus de deux tiers des hommes palestiniens sont passés par la case prison, si bien que la chercheuse Stéphanie Latte abdallah parle d’une “toile carcérale”. Presqu’aucune prise en charge psychologique n’existe à l’heure actuelle suite à ces passages en prison. À Bethléem, le chômage touche 70% de la population avec le covid et l’arrêt brutal du tourisme. Si vous n’avez pas de permis de travail pour Israël, vous ne pouvez pas vous déplacer en dehors de la Cisjordanie occupée pour chercher du travail : vous êtes coincé·es. Nous ne sommes pas en démocratie, nous sommes sous occupation militaire. Alors, Tarek soutient les jeunes de son centre et résout les problèmes autant que faire se peut. La philosophie de médiation du centre se base sur la “Sulha”, une méthode autochtone palestinienne de justice restaurative. Elle permet de résoudre les conflits sans causer d’autres préjudices. Par exemple, le centre se charge des problèmes de certaines femmes battues ou de violences entre les communautés. Tarek essaie au maximum lors de ses camps d’été d’inculquer cette philosophie non violente à ses jeunes. Le soin est donc un pré-requis face à des jeunes qui sont confronté·es régulièrement aux violences de la frontière. Contrer la frontière, c’est donc l’oublier un moment. L’oublier pour aider les populations locales à améliorer leur quotidien. 

Enfin, le soin par la non-violence semble être un minimum mais cela ne suffit pas pour lutter contre le mitage progressif de la Cisjordanie et ce déplacement de cette frontière. Certain·es s’engagent ensemble au coeur de la frontière notamment l’association,  Combattants for peace, une association d’ancien·nes combattant·es israélien·nes et palestinien·nes. Une de leur dernière action a été contre l’expulsion de huit villages de Masafer Yatta, au sud de la Cisjordanie. Le 4 mai 2022, la Haute Cour israélienne a approuvé la démolition de ces huit villages – la plus grande expulsion de communautés palestiniennes depuis les années 1970. En conséquence, plus de 1 000 personnes sont sur le point de perdre leurs maisons et leurs moyens de subsistance : leurs villages sont remplacés par une zone de tir, utilisée pour l’entraînement militaire et fermée aux résident·es et au public. Combattants for peace mène de nombreuses actions de plaidoyer pour essayer de sauver le village de Masafer Yatta et le fait avec des Israëlien·nes et des Palestinien·nes. Ici, Combatants for peace lutte très concrètement non seulement contre l’effacement de l’autre mais aussi contre son expropriation de Cisjordanie occupée. 

Conclusion 

Tellement de réponses différentes et plurielles face aux défis des frontières entre Israël et la Palestine : les oublier, les dépasser, les abolir, les investir, les mobiliser ou encore soigner les plaies produites par elles. D’une part, les initiatives qui viennent des juifs et juives israélien·nes sont souvent ancrées sur leur besoin d’humaniser les Palestinien·nes, de sortir de l’amalgame des Palestinien·nes avec les terroristes et d’affirmer que leur attachement à cette terre doit être accepté et est légitime. D’autre part, les Palestinien·nes réclament souvent un changement plus structurel, un accès au droit ou sinon se désinvestissent ces dynamiques de rencontre. Celles et ceux qui s’investissent pour aller à la rencontre des israélien·nes sont souvent associé·es à la normalisation, condamnée en Cisjordanie occupée. 

Si vous ressortez de cet article plus dérouté·es sur ce conflit et ses solutions, c’est normal. En France, on a tendance à homogénéiser les situations des Israélien·nes et des Palestinien·nes entre Jérusalem, les villes mixtes, la Cisjordanie et Gaza. C’est aussi bien car simplifier permet de penser et de comprendre les dynamiques d’oppressions. Si des initiatives vous ont énervé·es, si certaines vous ont semblé pas assez engagées, et d’autres trop, c’est normal : le champ des initiatives de paix est vaste et il s’agit ici de rendre compte de cette diversité. 

Tant que la destinée commune des deux populations n’est pas intégrée au sein des imaginaires, des représentations, ces deux ethnies et peuples vont continuer à se percevoir comme des ennemis au lieu de penser leur interdépendance, au lieu de mettre en avant la dignité d’autrui. Aujourd’hui, les frontières au sein d’Israël et entre Israël et la Cisjordanie ne sont plus des  « digues de violences d’État »  comme le sociologue Anthony Giddens les définit. Nous comprenons que si à l’échelle locale, il n’y a pas  de prise de conscience collective de l’importance de la dignité de tous et toutes, l’avenir de ce pays est en danger. Or, comme l’écrit le très célèbre philosophe juif, Emmanuel Levinas dans le Temps et l’Autre, “L’avenir, c’est l’Autre. La relation avec l’avenir, c’est la relation même avec l’Autre.” 


Pour aller plus loin sur Israël et la Palestine …

J’ai choisi de vous faire une bibliographie pas du tout exhaustive et pas du tout historique parce qu’il y en a des centaines de bibliographie qui existe sur Israël et la Palestine; J’ai fait le choix de quelque chose d’éclectiques parmi ce que j’ai lu pendant notre étude. Il y a de tout, pour celles et ceux qui démarrent, pour celles et ceux qui veulent creuser et pour comprendre les visions antagonistes comme les questions de droits humains. Certains auteurs et certaines autrices vont déplaire et moi aussi ils et elles ne me plaisent pas toujours mais d’après moi, il faut les lire et les écouter pour se faire une opinion.  

Pour aller plus loin sur le concept de frontière

Sur les villes mixtes : 

Sur la situation des Palestiniens et Palestiniennes : 

Si vous partez de zéro, il y a plein de vidéos pédagogiques passionnantes : 

Pour aller plus loin dans les dynamiques judéo-musulmanes, pour comprendre comment le conflit est devenu un enjeu qui dépasse le territoire israélo-palestien, il y a UN documentaire à regarder absolument en plusieurs épisodes : 

Sur le sionisme et  antisionisme 

  • AUX ORIGINES D’ISRAËL, de Zeev Sternhell : si vous êtes motivés pour lire le livre en entier 🙂 
  • Antisionisme et antisémitisme de Michaël Walzer, dans la revue Esprit ? Bien que je ne partage pas son point de vue et son interprétation notamment sur l’analogie entre Israël et la Palestine et la Yougoslavie, sa vision est à comprendre et ce droit des juif à un État-nation.

Situation de la politique israélienne et de la gauche israélienne : 

  • Un peu d’actualité avec le nouveau premier ministre: Israël : Yaïr Lapid, premier ministre par intérim après la dissolution de la Knesset, Louis Imbert : “Israël : Yaïr Lapid, premier ministre par intérim après la dissolution de la Knesset”
  • Sur la démocratie israélienne : Israël. Une démocratie fragile, Samy Cohen 
  • Israël. Autopsie d’une gauche (1905-1995) de Steve Jourdin. Un super livre sur la gauche israélienne que je vous conseille. Si vous n’avez pas le temps, y a des recensions un peu partout comme dans la revue Esprit.

Pour aller plus sur les solutions et l’histoire des solutions  : 

Situation des femmes et des initiatives de paix intersectionnelles : (c’est une question qui m’intéresse beaucoup et qui a été un des axes de notre étude) 

Et un peu de littérature pour finir parce qu’elle réenchante le monde et permet de comprendre sous un autre angle la situation, alors voilà deux classiques : 

  • Les aventures extraordinaires de Sa’id le peptimiste – Emile Habibi 
  • Ne dis pas la nuit d’Amos Oz 

Voilà ! Bonne lecture ! N’hésitez pas à nous faire des retours et si vous voulez d’autres conseils de lectures, podcasts et vidéos ! 

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