Paix en Pratique(s)Saison 5

Paix en Pratique(s) – Jérusalem

Mahapach-Taghir (changement)

Mahapach-Taghir est une organisation féministe, éducative et communautaire qui opère dans le cadre d’un partenariat judéo-palestinien entre et au sein des communautés de la périphérie sociale et géographique. L’organisation agit par le biais de l’activisme local pour promouvoir la justice sociale, la solidarité et la résilience des communautés, dans le but de construire une société égalitaire et démocratique.

Mahapach-Taghir réunit des personnes israéliennes et palestiniennes, de toutes religions et convictions religieuses ou philosophiques qui agissent ensemble pour lutter contre la précarité.

Mahapach-Taghir établit une communauté d’apprentissage dans les quartiers où elle intervient. Ce centre accompagne les enfants du quartier sur le plan éducatif et social et permet aux habitant·es de s’organiser, d’identifier les défis de la communauté et d’y répondre collectivement. L’organisation a aussi mis en place des groupes de femmes non-mixtes. 

Depuis 1998, près de 14 communautés d’apprentissage et groupes de femmes (résidentes) ont été créées : Jérusalem (Katamonim, Kiryat Yuval, Talpiot), Yaffat elNassera(Marah Al Jazlan), Tamara, Tel Aviv-Jaffa (Yad Eliyahu, Florentine), Majar, Nazareth elite/ Nof Hagalil (quartier sud), Baka al Gharbya, Akko (quartier Hermon), Kiryat Shmona, Sderot et Tira.

Lissan (Langues)

Lissan a été fondée avec la mission de promouvoir la justice linguistique en augmentant l’accessibilité aux deux langues parlées de Jérusalem, l’hébreu et l’arabe. L’organisation pense que l’accessibilité linguistique est une composante essentielle de la création d’une sphère publique respectueuse qui permet à tout·es les résident·es de vivre leur véritable identité, de mener leur vie librement et d’exercer pleinement leurs droits.

La mission de Lissan est de fournir des outils linguistiques aux groupes de population de Jérusalem Est et Ouest pour lesquels la barrière linguistique constitue un obstacle immédiat à la réalisation de leurs droits individuels ou à la fourniture de services essentiels. L’organisation propose des cours d’hébreu et des guides d’apprentissage indépendants aux femmes de Jérusalem-Est et des cours d’arabe aux professionnels de la santé. La vision à long terme est celle d’une Jérusalem avec une présence égale des deux langues dominantes de la ville, l’hébreu et l’arabe, dans les systèmes bureaucratiques et dans la sphère publique.

Eretz Lekoulam (Un terre pour tout·es)

Eretz Lekoulam travaille sur une solution juste et équitable qui prend en compte tous les volets : politique, économique, mémoriel, social. Sur chacun des sujets, l’organisation a une proposition pour que les palestinien·nes et les israélien·nes puissent vivre ensemble. La solution que l’organisation porte, et qui est pensé par des palestinien·nes et des israélien·nes,est une confédération où in fine, bien qu’il y aurait deux entités juridiques, beaucoup des grandes insitutions seraient communes et les personnes pourraient librement circulées. 

Sister communities (communautés soeurs)

La communauté religieuse juive Zion rassemble des personnes juives de toutes dénominations, d’ultra-orthodoxes à ultra-libérales. La communauté est également ouverte aux personnes de toutes convictions et religions.

La communauté s’allie avec des communautés chrétiennes et musulmanes afin de créer des “sister community” (des communautés sœurs) qui s’entraideraient : des responsables religieux·ses aux fidèles du lieu de culte , tout le monde serait toujours en lien, pourrait compter sur les autres en cas de difficultés et porterait la responsabilité des autres à tout moment.

La vision est de croire en la puissance spirituelle de Jérusalem et de croire au fait de trouver des réponses aux grands enjeux de la région dans les textes religieux.

Ir Amim (Ville des Nations ou Ville des Peuples)

Ir Amim signifie « ville des Nations » ou  « Ville des Peuples ». Cette organisation, fondée en 2000 et devenue une association à but non lucratif en 2004. Elle a pour mission de faire de Jérusalem une ville plus équitable et plus durable pour les Israélien·nes et les Palestinien·nes qui la partagent. 

Ir Amim rédige donc des rapports précis sur la situation de Jérusalem à partir desquels l’association porte un plaidoyer public, politique et juridique, sensibilise le grand public à travers les médias et organise des tours de la ville.  Ir Amim a une connaissance très fine de la situation à Jérusalem, est une vraie référence et dénonce chaque injustice qu’elle observe.

The Jerusalem InterCultural Center, JICC (le centre interculturel de Jérusalem)

Le JICC aide les habitants de la ville, de diverses identités, à devenir des partenaires actifs et responsables du développement de leur communauté. Les deux principales voies pour y parvenir sont la compétence culturelle à l’échelle de la ville et l’engagement communautaire interculturel.

  1. La compétence culturelle à l’échelle de la ville

La compétence culturelle à l’échelle de la ville – faire de Jérusalem une ville qui offre à tous ses résidents un accès excellent et juste à tous les services et à toutes les sphères publiques.

  1. Engagement communautaire interculturel

Engagement communautaire interculturel – participation active et efficace des parties prenantes de la communauté à l’impact de la ville.

Mosaica

Mosaica est une organisation qui travaille sur les questions de religions et de société et qui a un programme interreligieux de résolution de conflits. 

Mosaica officiellement fait de la médiation dans tous les sens du terme dont la médiation entre personnes de différentes religions, l’association forme plusieurs corps de métiers et réunit notamment des leaders religieux pour résoudre des conflits locaux. 

Mosaica a également une action qui consiste a essayé de créer un canal de communication entre les responsables religieux des parties les plus violentes, radicales et éloignées impliquées dans des exactions militaires et terroristes, des personnes qui sont à 20 coups de fil d’écart tellement ils vivent dans des mondes différents. L’objectif est de réduire ces nombre de coups de fil pour pouvoir éviter le plus possible les morts de civils et parvenir à une vision commune qui semble presqu’impossible à atteindre.

Roots, Shorashim, Judur

Roots est un mouvement israélien et palestinien, issu de la société civile, qui vise à développer le dialogue et la compréhension mutuelle. Ils organisent tous les mois des échanges interreligieux, conférences et groupes de réflexion sur des thématiques variées. Pour le ramadan, ils mettent en place des iftar partagés lors desquels des israéliens viennent partager le repas des palestiniens. Ils ont de nombreux programmes d’éducation informelle, qui accompagnent des jeunes après l’école ou avant leur service militaire. De nombreux projets de Roots sont menés à Gush Etzion-Bethlehem, l’une des colonies les plus tendues. Dans cet espace, l’organisation a créé un centre communautaire sur une petite bande de terre qui est accessible librement pour les colons israéliens et pour les Palestiniens, où ils peuvent s’asseoir pour échanger et dialoguer.

Leur équipe de « réponse aux incidents » est composée de citoyens israéliens et palestiniens qui viennent visiter les sites ou les familles victimes d’attaques, des deux bords du conflit, pour montrer leur solidarité et condamner toutes les formes de violence. Ils ont créé des canaux de communication entre les responsables et citoyens des communautés voisines de palestiniens et israéliens, qui se réunissent dans les périodes de tensions pour partager des stratégies permettant d’endiguer l’escalade de la violence.

Feel Beit

Feel Beit signifie « à la maison » mais aussi « se sentir à la maison ». C’est un centre créé par un groupe de personnes palestiniennes et israéliennes de Jérusalem qui utilise l’art et la musique pour créer des ponts entre les différentes communautés.

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