JournalSaison 4

Travailler aux Fidji

Réveil bien difficile ce matin. Nous sommes toujours dans un décor paradisiaque, mais nous avons dormi par terre donc nous avons très mal au dos, et nous avons passé une bonne partie de la nuit à chasser d’énormes cafards et des lézards de la pièce où nous sommes. Mais Nico, Teresa, Maria et Louisa sont si chaleureux et si souriants dès le matin que rien ne peut atteindre notre bonne humeur. D’ailleurs, Teresa nous a préparé des pancakes fidjiens pour le petit-déjeuner (qui ressemblent plutôt à ce que nous appelons des beignets).

Direction la ville, nous cherchons un café pour travailler. Mais la recherche n’est pas aussi évidente que dans tous les pays précédents. Il y a très peu de cafés à Nadi, le wifi n’est pas quelque chose de répandu (il n’y en a presque nulle part) et les prises non plus. Compliqué dans ces conditions. Nous trouvons tout de même un endroit pour prendre le thé et faire notre réunion de début de semaine, puis nous allons déjeuner dans un restaurant de sushis repéré sur le chemin. Mauvais choix, c’est très cher et pas très bon, on fera mieux la prochaine fois ! Nous décidons de prendre le bus jusqu’a Denarau, au bord de la mer, où nous aurons peut être la chance de trouver ce que nous cherchons. Le trajet en bus est magnifique et nous permet de vérifier que, décidément, cette île est très verte. Il y a énormément de végétation et très peu de constructions, ce qui fait que l’on y respire bien et que les couleurs sont magnifiques. Arrivés au bord de l’eau, nous trouvons un café avec au moins une prise, c’est déjà ça ! En plus il y a la clim, et ce n’est pas du luxe vu la chaleur des Fidji à cette période de l’année. Après notre petite session de travail, retour a la maison pour un dîner en famille. Nous avons fait les courses au marché et Louisa nous a préparé de l’okra ! Un légume que je n’avais jamais goûté avant mais qui est délicieux. On découvre décidément une sacrée gastronomie avec eux ! Nous nous installons rapidement pour la nuit parce que j’ai une grosse migraine et que nous avons peu dormi les nuits précédentes, mais là encore les petites frayeurs de gros cafards nous empêchent de nous endormir rapidement. D’autant qu’il y a une vache en train d’accoucher qui fait des bruits très étranges dans le jardin d’à-côté, on dirait un mammouth !

Adèle

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