JournalSaison 4

Un chemin (presque) sans embuches

InterFaith Tour est dans le pré 


Debout 6h, on boucle les sacs et on file dans un village non loin de l’aéroport pour finir de tourner la video. Accompagnés de plusieurs vaches et de poules nous nous efforçons de garder notre sérieux mais certaines prises sont perturbées par une vache qui a visiblement envie d’apprendre à nous connaitre ! On a été super efficaces car nous terminons pile pour nous rendre à l’aéroport. Un monsieur rencontré dans le village propose de nous amener, une perle de plus qui décide de nos aider sur notre chemin ! Devant la porte d’embarquement, nous réalisons à quel point le Kosovo nous a marqués. Sur le départ, nous sommes déjà en train de penser à revenir ! 


Cellule de crise 


L’avion passe plutôt vite malgré quelques turbulences qui ne sont pas faciles à supporter pour Adèle qui n’est vraiment pas à l’aise dans ce moyen de transport. Pour rappel, nous avons fait le choix pour aller en Ukraine de faire Pristina (Kosovo) – Budapest (Hongrie) en avion, puis de faire Budapest – Lviv (Ukraine) en train. Cette option était la moins couteuse au niveau de l’empreinte carbone et aussi la moins chère. Arrivés à Budapest, tout s’enchaine plutôt bien, nous arrivons à la gare pour acheter le ticket de train inconscients de ce qui allait nous arriver. Nous n’avions pas pu acheter les billets de train en avance sur internet mais de nombreux forums affirmaient qu’il suffisait d’aller à la gare. Sauf que là surprise, tous les trains sont complet pour la semaine entière ! Panique à bord, nous sommes coincés en Hongrie. La sonnette d’alarme est tirée, nous décidons d’aller sur un banc public réfléchir à l’avenir de notre vie en utilisant nos ordinateur. Après quelques recherches, nous comprenons que nous pouvons prendre un premier train qui nous amènera dans une ville en Ukraine (Moukatchevo), pour ensuite prendre un train qui nous amènera jusqu’à Lviv. Nous arriverons le lendemain à 22h mais avec la possibilité de travailler dans le train donc c’est une bonne option ! Nous nous rendons à la gare pour acheter le ticket et nous commençons à réfléchir à des potentiels contacts pour nous héberger à Budapest. Rapidement, je pense à Cheryl, une femme très gentille que j’ai rencontré à Rome avec Radia, la présidente de Coexister, lors d’un événements où nous nous sommes rendues pour représenter l’association ! Je sais que Cheryl nous suit et nous a soutenu avant le départ alors je n’hésite pas à l’appeler ! Par chance, elle a atterri le matin même d’un voyage de travail, elle est donc chez elle, prête à nous accueillir pour la nuit ! En résumé, nous avons tiré la sonnette d’alarme à 17h, la situation était réglée à 18h30. Nous pouvons être fiers de nous ! 


L’escale rêvée 

Cheryl nous récupère à la sortie du Bus pour nous amener chez elle. Elle habite dans un appartement avec une magnifique vue sur le Danube. En rentrant, nous sentons une odeur de sauce tomate bien assaisonnée avec de l’ail « je suis en train de préparer quelques pâtes et une salade » nous dit Cheryl. Elle ne réalise pas l’émotion que nous provoque cette annonce ! Nous sommes vraiment acceuillis très chaleureusement pour cette nuit d’escale, finalement c’était pas plus mal de ne pas avoir le train ! Nous profitons du repas pour partager avec Cheryl quelques anecdotes et rencontres marquantes des premiers pays et nous lui montrons quelques videos. Elle nous parle également de son travail chez IIE (Institute of International Education), où elle gère des programmes pour permettre à un maximum de personnes d’avoir accès à l’éducation et notamment l’école supérieure. Après un repas délicieux, nous décidons d’aller nous coucher pour maximiser nos heures de sommeil. Demain, le premier train est à 7h23 et on a pas intérêt à la rater ! 

Floraine  

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